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3 commentaires

Jslb

  1. J’ajoute qu’il encadre en ce moment le workshop « Ă©dition et typographie » avec, entres autres Jean-Marie Courant.

    L’objet est de rendre compte, au moyen d’Ă©ditions, des sĂ©ries de confĂ©rences qui se sont tenues Ă  Lyon et Ă  Rennes.

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210_zpccatalogue11zpccatalogue1coverfantomeinside1inside2inside3inside5On peut penser que la matiĂšre du graphisme est l’économique, le culturel, l’art, la technologie, voire la mĂ©diation « impure » entre ces disciplines. JĂ©rĂŽme Saint-Loubert BiĂ© ne semble pas se poser ce type de question. Comme nombre de figures de la modernitĂ© et du mythique Bauhaus, Moholy Nagy, El Lissitzky ou Itten
 c’est en artiste qu’il aborde le travail des arts dits appliquĂ©s.
Sa pratique artistique se dĂ©veloppe autour des stratĂ©gies obliques de l’appropriation distante, de l’imitation, de l’infiltration : du parasitage.
Par exemple, dans le cadre de l’exposition collective du Mac/Val « Zones de productivitĂ©s concertĂ©es » (2007), sa contribution consistait en une sĂ©rie de photographies du reste de l’exposition rĂ©alisĂ©es par Marc Domage, un photographe professionnel. Le catalogue de cette exposition, rĂ©alisĂ© par Marie Auvity, Ă©tant pensĂ© comme une sobre collection de 19 catalogues consacrĂ© Ă  chaque contributeur, Saint-Loubert BiĂ© proposait, en guise de monographie, un genre de millefeuille qui compilait les 18 autres, en respectant scrupuleusement leur foliotage, la page 1 jouant la superposition (illustrations 1 et 2).
De mĂȘme, le projet typographique qu’il a dĂ©veloppĂ© rĂ©cemment avec Yann SĂ©randour, Inside inside the white cube, s’attaque Ă  une appropriation rĂ©flexive des matiĂšres Ă©ditoriales et musĂ©ales de la mĂ©diation culturelle. Il construit tout un Ă©cheveau de rĂ©fĂ©rences contextuelles et documentaires autour de l’essai emblĂ©matique de Brian O’Doherty, qui questionnait avec provocation, en 1976, les thĂ©ories modernistes de l’autonomie de l’art. Le livre produit une sĂ©rie de calques de sens, et de documentation de l’histoire Ă©ditoriale du texte, qui se rĂ©solvent en un explicite palimpseste. Le format Ă©pouse celui d’Artforum, dans lequel parurent initialement les articles d’O’Doherty. La typographie (un MĂ©ridien de ce bon Adrian Frutiger) et le rectangle d’empagement citent les conventions typographiques de Jack W. Stauffacher pour l’édition de 2000 aux Ă©ditions University of Califormia Press. Enfin, l’ouvrage mime la surimpression sur la rĂ©Ă©dition du texte, en 2008, aux Presses du rĂ©el sous l’Ă©gide de No-do (illustrations 3 Ă  7).

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