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Beauregard

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Photographies hypnagogiques, Raymond Hains, 1946-1950

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Photographies hypnagogiques, Raymond Hains, 1946-1950

Photographies hypnagogiques, Raymond Hains, 1946-1950

Photographies hypnagogiques, Raymond Hains, 1946-1950

Photographies hypnagogiques, Raymond Hains, 1946-1950

En 1953, Raymond Hains et Jacques VilleglĂ© Ă©clatent la typographie d’un livre publiĂ© par P.A.B. trois ans plus tĂ´t, HepĂ©rile.

Photographies hypnagogiques, Raymond Hains, 1950

Les premières photographies de Raymond Hains dites « hypnagogiques Â», en rĂ©fĂ©rence Ă  l’Ă©tat de rĂŞve Ă©veillĂ© dĂ©crit par Freud, dĂ©formaient le rĂ©el Ă  l’aide de verres cannelĂ©s placĂ©s devant l’objectif. Invention d’une autre rĂ©alitĂ© par distorsion des mots et des images dans l’attente du surgissement d’une trouvaille, la pratique qu’il invente dès ses dĂ©buts le rapproche des activitĂ©s des surrĂ©alistes. DĂ©tournĂ© et dĂ©jouĂ©, le sens se reconstruit d’une tout autre manière, dans le maintien d’un Ă©quilibre entre l’écriture et la forme. Par la suite, ses sĂ©ries photographiques dĂ©forment, isolent et juxtaposent les mots prĂ©sents dans les affiches publicitaires, logos et pancartes du tissus urbain, adoptant ainsi une autre pratique du texte, conçu comme un vaste cut-up. En 1952, Hains donne pour titre Ă  l’un de ses tout premiers (et uniques) articles : « Graphisme en photographie. Quand la photographie devient l’objet Â». Le mot graphisme s’entend comme considĂ©ration des signes et des images d’un point de vue formel mais il dĂ©signe Ă©galement l’écriture. L’artiste ajoute : « La photographie n’a pas seulement contribuĂ© Ă  bouleverser notre notion des arts plastiques : « Elle engage, disait Paul ValĂ©ry, Ă  cesser de vouloir dĂ©crire ce qui peut de soi-mĂŞme s’inscrire… au moment oĂą la photographie apparut, le genre descriptif menaçait d’envahir les lettres. Enfin Daguerre vint !… Â».

En 1953, Raymond Hains et Jacques VilleglĂ© Ă©clatent la typographie d’un livre publiĂ© par P.A.B. trois ans plus tĂ´t,HepĂ©rile. Celui-ci renferme dans ses cinq centimètres de cĂ´tĂ© un court poème Ă©ponyme de Bryen. Le texte est passĂ© au travers d’une machine, l’hypnagogoscope, procĂ©dĂ© optique de dĂ©formation de l’image.

Plus :

http://marion-daniel.blogspot.fr/2011/03/raymond-hains-ou-la-poesie-dans-tous.html

http://www.fondationhartungbergman.fr/camillebryen/heperile.htm