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Blow Up

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Blow up

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Dans le cadre de son diplôme de Dnsep mené à l’Ensad de Strasbourg, Muriel Issard s’est intéressée aux rapports que pouvaient nouer le livre et le cinéma.

Pas tout à fait comme le firent les Faucheux, Massin et consort, des clubs du livre des années cinquante, quand ils amenaient dans le livre la dynamique du cinéma, ses effets de mise en scène du cinéma, ses formes de ponctuation, comme les génériques pour ouvrir et fermer l’espace de l’action…

Plutôt en s’intéressant au cinéma et au livre comme des dispositifs de projection fictionnelle aux niveaux de réalité perméables.

Blow up

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Muriel Issard part du célèbre Blow-Up de Michelangelo Antonioni, amour du cinéma d’auteur presque littéraire des années 60 oblige, pour tisser de sourds liens obliques avec le livre qu’elle lui consacre, justement en tant qu’auteur.

Elle rejoue sa structure d’enquête, multipliant les hypothèses de contenu, comme autant de couches de sens, des textes théoriques de référence sur le film à la documentation des photographes réels du Swinging London à l’origine de la construction de Thomas, son personnage principal…
 

Blow up

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Le travail éditorial se structure sur les modes opératoires liés à l’analyse sémantique du titre du film. Blow Up désigne à la fois l’agrandissement en photographie (blowing up) mais il signifie aussi l’action d’exploser, d’éclater (to blow up).

Comme Thomas, le lecteur est parfois invité à faire l’usage d’une loupe pour décrypter des informations.
 

Thomas travaillant tout au long du film à la réalisation de son livre de photographies — Il rencontre même son éditeur dans un restaurant, il lui montre une série de photographies (en noir et blanc) qu’il a réalisée quelques heures auparavant. Il est question lors de la discussion de légendes déjà écrites, d’un premier chemin de fer… –, elle imagine que ce livre fictif se matérialise dans celui qu’elle consacre au film…
 

Blow up

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La réalisation de cet ouvrage est, pour Muriel, une première étape de travail sur les liens entre graphisme et cinéma. Cette recherche a vocation à se poursuivre par la collaboration avec d’autres personnes intéressées, tant dans le milieu du graphisme que dans celui du cinéma. Elle aspire à ouvrir la voie vers la réalisation d’autres ouvrages du même type à partir d’autres films, à la recherche d’autres indices…

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