Selon Jacques Aumont, le cadre qui définit le bord, la limite matérielle et immatérielle de la surface de l’image est parfois (et massivement dans le cas de la peinture traditionnelle) doublé d’un objet qui vient renforcer cette séparation du champ de l’image à l’espace du vaste monde. Le cadre en tant que frontière qu’il appelle cadre-limite est donc relayé dans ses fonctions par un cadre-objet. Fonction perceptive purement visuelle de séparation et de passage progressif du dedans au dehors de l’image (ou l’inverse) manifeste dans l’enchâssement des cadres de l’intensité de l’image à la dilatation du monde. Fonction symbolique d’index de vision qui désigne l’image comme une portion du champ visuel de à considérer en conséquence. En conséquence de son intérêt, de sa et de ses valeurs. Mais parfois il arrive, comme dans la série proposée par Kolkoz à la galerie Emmanuel Perrotin que cadre-limite et cadre-objet se confondent à des fins rhétoriques…
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