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10 commentaires

Fac-simulés

  1.  » in the red corner….miiiiiiiiiiiiiiiiightttttttyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy Chankkkkkkkooooooooo……in da blue corner…the unbreackablllllllllllle rooooooooooockyyyyyyy Adrieeeen…ladies & gentlemen are you ready to ramble!????!!!?!?!?!?!?!?! It’s SHOWTIME!! »

  2. Ne pas confondre ; lutte des classes (cf Jacques RanciÚre cité sur Formes Vives) et lutte des classes (scolaires) sans quoi vous allez geler, une fois de plus, en franco-français ce débat.

  3. Loin de tout mĂ©pris et de toute confusion, il serait bon, Ă  Marseille comme ailleurs, de ne pas trop opposer pratiques savantes et institutionnelles, et pratiques populaires et alternatives, au profit d’un projet et d’une ambition culturelle
 En craignant que nous n’en prenions pas le chemin, ce sera mon mot de la fin car je n’ai pas le goĂ»t des joutes orales prolongĂ©es dans les commentaires des blogs

    😉

  4. Cessons un peu de botter en touche ; que je sois Ă©tudiant et que je dĂ©fende l’existence d’une richesse culturelle Ă  Marseille ne signifie pas «forcĂ©ment» que je sois un nigaud et que je soutienne un vaurien comme Jean-Claude Gaudin.
    —
    Bon nombre d’associations et de collectifs marseillais ont su tisser, malgrĂ© le quasi-abandon des pouvoirs publics, un rĂ©seau des plus vivants et des plus ancrĂ©s dans la vie de la CitĂ© — il ne me semble pas que la qualitĂ© de «rayonnant» soit ici d’un intĂ©rĂȘt premier, si ce n’est pour l’inflation immobiliĂšre.
    Cette vie culturelle n’atteint pas, c’est vrai, son sommet dans les champs du graphisme ou des arts plastiques. Mais, pour rester sur les territoires artistiques, d’autres expressions, peut-ĂȘtre plus populaires, peut-ĂȘtre moins propices Ă  des recherches Ă©sotĂ©riques, connaissent un dĂ©veloppement qu’il serait bon de ne pas mĂ©priser. (Surtout quand on se dit «ne pas considĂ©rer les frontiĂšres entre les disciplines comme Ă©tanches».)
    —
    Un petit extrait d’un article de Fred Kahn paru dans le dernier numĂ©ro de la revue Mouvement.
    «Cette rĂ©gion est depuis longtemps un terrain d’expĂ©riences pour les Ă©critures urbaines, les arts du cirque et du geste. Elle abrite dans ce domaine plusieurs structures de production, de recherche et de mĂ©diation (Lieux Publics, le Citron Jaune, le CREAC, etc.). Les friches artistiques pluridisciplinaires (La Belle de Mai, le Comptoir de la Victorine, la Gare Franche, Cap 15, etc.) ainsi que de nombreuses associations (3bisf, Bureau des compĂ©tences et des dĂ©sirs, La Compagnie, etc.) tĂ©moignent Ă©galement d’une forte capacitĂ© Ă  inventer d’autres modes de socialisation de l’art.»
    —
    Amicalement.

  5. Il me semble qu’effectivement, l’exigence culturelle relĂšve d’une forme d’engagement central dans la vie de la citĂ©.
    Il me semble qu’effectivement, Marseille n’est pas le foyer culturel rayonnant qu’elle mĂ©riterait d’ĂȘtre, tout au moins en ce qui concerne le graphisme et les arts plastiques.
    Je vous découvre avec surprise, cher Adrien, comme soutien objectif de la politique culturelle de M. Gaudin

    😉

  6. Si mon mĂ©pris quelque peu primaire du post-modernisme peut mĂ©riter des corrections, il me semblait toute fois que nous Ă©tions en train d’en sortir?
    —
    D’autre part je ne peux souscrire une seule seconde Ă  l’«engagement» intellectuel d’une personne qui prĂȘte Ă  une ville comme Marseille «quelques inconvĂ©nients de taille: la ville est peu ouverte au graphisme et, curieusement, Ă  la culture » De quel graphisme, de quelle culture s’agit-il? N’est-ce pas lĂ  un aveu des plus Ă©litistes et rĂ©actionnaires?
    —
    Se penser au-dessus du monde, hors de la réalité sociale, ne me semble pas une condition sine qua non pour des pratiques sincÚres, créatives
 Nous dérivons là en plein mythe prométhéen.
    —

  7. Je suis souvent étonné par la virulence des qualificatifs employés par les uns et les autres dans le cadre des commentaires des blogs dédiés au graphisme.
    Cher Adrien, je peux comprendre, Ă  ce que je connais de votre travail, que vous n’adhĂ©riez pas pleinement aux options de Brice en gĂ©nĂ©ral et Ă  ce qu’il a produit dans le cadre du workshop menĂ© rĂ©cemment Ă  l’Ésaab et au Centre d’Art du Parc Saint LĂ©ger en particulier. C’est parfaitement votre droit et je vous remercie de l’exprimer.
    De lĂ  Ă  parler de « mascarade », de « gratuitĂ© », « d’auto-satisfaction » voire « d’écƓurement », je pense qu’il vaudrait mieux que vous rĂ©visiez votre histoire de l’art conceptuel et de la pensĂ©e contemporaine et que vous tourniez sept fois votre stylo dans votre trousse
 La gratuitĂ© est parfois un travers bien partagĂ©.
    Je continue à défendre bien haut, pour ma part, la pratique émergente de Brice, sincÚre, créative, intellectuellement et artistiquement engagée.

  8. Bonjour Thierry,
    autant je reste un lecteur attentif de vos billet réguliers, autant il y en a qui me dépassent

    —
    Soit l’exercice intellectuel que me propose ce «Fac-Similé» dĂ©passe mes capacitĂ©s.
    Soit il s’agit d’une grosse mascarade, suintant la gratuitĂ© et l’autosatisfaction.
    —
    L’interview de Brice dans le dernier numĂ©ro d’Étapes m’a laissĂ© le mĂȘme Ă©cƓurement.
    —

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Le workshop collection public freehold fut un jeu d’emboitement complexe. Renaud Huberlant posa initialement comme contrainte que la rĂ©activation par chaque Ă©tudiant de l’Ésaab d’un « Ă©noncĂ© libre de droits » de Lawrence Weiner soit rĂ©alisĂ© dans l’espace public puis mĂ©diatisĂ© « in situ » dans le cadre de l’exposition au Centre d’art du Parc Saint LĂ©ger. Il s’agissait de revendiquer notre territoire de mĂ©diatisation culturelle du graphisme. Il s’agissait de se rĂ©fĂ©rer au questionnement mutimedia de la nature de l’Ɠuvre qu’initia l’art conceptuel et qui mit le graphisme au centre de la scĂšne artistique.
C’est donc dans ces deux temps qu’intervint le jeune graphiste marseillais Brice Domingues qui venait remplacer Renaud empĂȘchĂ© par un accident. Brice qui donna encore un troisiĂšme temps Ă  cette sĂ©quence « multicouches ». Non seulement il aura encadrĂ© les Ă©tudiants dans la rĂ©alisation et la mĂ©diatisation de leur projet de rĂ©activation, mais il a aussi proposĂ© un dispositif intelligent et retors de mĂ©diation de l’ensemble de l’exposition des Ă©tudiants de l’Ésaab et de l’Énsa Dijon.
Sa proposition consiste dans une Ă©dition documentant iconographiquement et textuellement les projets des Ă©tudiants des deux Ă©coles bourguignonnes. Mais cet exemplaire unique, reliĂ©, donnĂ© en quelque sorte « ex situ » Ă  la directrice du centre, Sandra Patron, est relayĂ© « in situ » dans la salle d’exposition par une installation permettant Ă  chaque visiteur de s’informer et de « performativement » se constituer son propre catalogue d’exposition. Par la collection d’une sĂ©rie de ce que Brice appelle des « fac-simulĂ©s » du catalogue original

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