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Photographie in the expanded field

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DĂ©cidĂ©ment, les articles s’enchainent en ce moment en ce concentrant autour des questionnements rĂ©novĂ©s des annĂ©es 60 conceptuelles et minimales, de cette sorte d’acmĂ© de la modernitĂ© qui tient, en ce moment, le haut du pavĂ© du recyclage fin/dĂ©but de siècle de l’art du XXe, sous les doubles hospices de la rĂ©forme moderniste et du dynamitage en quelque sorte anti-moderne de Dada et de Marcel Duchamp. Je devrais parler Ă  nouveau de Rosalind Krauss et de Sculpture in the expanded field car il me semble dĂ©celer une actualitĂ© des rapports qu’entretiennent photographie et sculpture dans l’horizon de l’hĂ©ritage que rappelle la rĂ©cente exposition, au MusĂ©e d’Art Moderne de la ville de Paris ObjectivitĂ©s – La photographie Ă  DĂĽsseldorf.

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Alors que dans les années 60, la photographie commençait à acquérir un réel statut artistique, elle l’acquit pour beaucoup à Düsseldorf et ailleurs autour de la documentation des nouvelles formes artistiques refusant l’autorité de la peinture et de la doxa greenbergienne. Il fallait en finir avec les questions de la primauté du médium et la sacro sainte question de la planéité. Il fallait sortir de l’atelier. La forme froide de Düsseldorf popularisée par Bernd et Hilla Becher s’avéra comme une recherche, via la photographie, de description, de constat, d’inventaire de la dimension sculpturale de la réalité. Sol Le witt parla de catalogue de formes pures. Les Becher eux-mêmes parlèrent de « rassembler des formes » comme une sorte de time-capsule préparée pour les générations postérieures.

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Et, justement, une nouvelle génération de photographes comme Paul Salveson, Alejandra Laviada ou Elspeth Diederix semble revenir à l’utilisation de la photographie sculpturale mais en inversant les relations hiérarchiques de causalité posée par la tradition objective minimale et conceptuelle. Car, cette fois, ce sont les sculptures, sous la forme d’installations souvent précaires et temporaires, qui ne sont construites que pour la saisie d’une image photographique, rompant avec l’autonomie photographique conçue sous le jour de sa fonction documentaire et cognitive et renouant avec la thématique française de l’instant décisif ou la question picturale de la nature morte. C’est à dire qu’on redéfinit l’autonomie artistique de la photographie dans la séduction du visuel, mais on en reste pas moins imprégné de la thématique d’une poétique du banal.

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Beauregard