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post-scriptum aux observations de La Retraite de Monsieur Bougran, de J.-K. H., à la suite de spM. aux éditions cent pages

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Émile Reynaud, « Le trapèze », Autour d'une cabine, 1894, in Georges Sadoul et Paul Reynaud (textes), J. Fourastié (mise en page),  Émile Reynaud, peintre de films, collection « les maîtres du cinéma », la cinémathèque française, l’office français d'édition, Oef, Paris, 1945, p. 49

Émile Reynaud, « Le trapèze », Autour d’une cabine, 1894, in Georges Sadoul et Paul Reynaud (textes), J. Fourastié (mise en page), Émile Reynaud, peintre de films, collection « les maîtres du cinéma », la cinémathèque française, l’office français d’édition, Oef, Paris, 1945, p. 49


 

du colophon « de haut en bas Â»
• cité par Sylvie Lefèvre p. 61-64 de son livre La Magie du codex, publié aux Belles Lettres en 2023 : dans Espèces d’espaces (p. 17-18 du livre publié par les éditions Galilée, en 1974) Perec écrit, entre autres, l’espace de la page en y inscrivant ses mots, composés de haut en bas, selon un jeu de composition calligrammatique plus ou moins auto-référentiel :

Georges Perce, Espèces d’espaces, Galiléen Paris, 1974, p. 18

Georges Perce, Espèces d’espaces, Galiléen Paris, 1974, p. 18

Georges Perec, Espèces d’espaces, Galilée, Paris, 1974, p. 17

Georges Perec, Espèces d’espaces, Galilée, Paris, 1974, p. 17


 

On entend le propos inaugural (bien qu’il ne soit pas placé en ouverture du livre de Perec) comme une parodie de la Genèse.
Si c’en est une, la citation de Perec qui titre le colophon de La retraite de Monsieur Bougran n’a rien d’une évidence. Et le sens autoréférentiel de l’inscription dirait-il seul ce que la formule « de haut en bas Â» éclaire du dessin du livre ?

• à quoi référer la position des matériaux graphiques dans le livre ?
➔ soit on suit (cf. La Magie du codex de Sylvie Lefèvre, p. 46-53, op. cit.) la numérotation des feuillets (foliotation), ou celle des pages (pagination des colonnes des volumens, puis pages actuelles des codex) qui dépend de la succession de ces surfaces du papier qui accueillent la totalité des matériaux constitutifs du discours. En une suite numérale d’entiers positifs commençant par 1.
➔ soit, comme ici sans doute, on considère que le livre achevé, posé devant soi, fermé, la quatrième de couverture face contre la table, chaque image se trouve dans l’édifice à une altitude précise. Le livre vu alors comme un parallélépipède feuilleté, abritant des icônes dans ses étages, de haut en bas.
On les visite successivement, comme à The Solomon R. Guggenheim musée de New York, on descend sa visite : « Wright whisked people to the top of the building via elevator, proceeding downward on the gentle slope of a continuous ramp. Â» (voir ici)

Mais ne pourrait-on commencer par le bas ? Remonter jusqu’à ouvrir la trappe (premier plat) qui débouche sur le roof top du codex publié chez cent pages.
Décidément, on commence par le haut : en paraphrasant Perec (en p.13, au commencement de l’avant-propos de espèces d’espaces, op. cit.), l’objet de ce commentaire du livre dessiné par sp M. n’est pas exactement le vide, ce serait plutôt le creusement – et, pour les passager·ères, jusqu’à Le Creusot où l’on arrive toujours d’en haut, selon le sens du toponyme.

Sp Millot, J. K. Huysmans, Colophon, La retraite de Monsieur Bougran, Cent pages, Grenoble, 2020

Sp Millot, J. K. Huysmans, Colophon, La retraite de Monsieur Bougran, Cent pages, Grenoble, 2020


 

dessin du livre par ses dessinateurs ?
• ou copistes ? Ce qu’a pu être aussi l’auteur durant la période médiévale
• ou acteurs, tel que le mot auteur s’écrivait au M-Â
les copistes, acteurs du livre
• Nommer l’activité ajuste son travail ?
Ici, dire dessin plutôt que mise en pages, ou maquette, ou design graphique, ou graphisme, ou conception graphique, etc. tord la représentation commune du travail qui prélude à l’apparaître d’un texte dans un livre. Est-ce désigner une forme formante ?
Tentative pour légender ce qu’on en dit. On tord l’usage des mots pour accentuer leur lecture, essayer de mieux dire ?
Dessin, pour dire l’écriture d’une lecture d’un livre, désigne à la fois une activité et le produit de cette activité, signifie dessiner autant que trace (qui s’éternise un peu) du dessiner. Je veux dire : à présent le dessin d’une girafe prend une ampleur catastrophique ou ce dessin de girafe est minuscule.
Les autres appellations identifient soit l’objet (formé), soit le métier – il n’y a que graphisme qui présente une polysémie semblable à celle de dessin.
S’agirait-il d’éviter un assujettissement ?
L’activité, ses effets, restant alors dans une discrétion relative, lus à notre insu.

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