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4 commentaires

Compliqué

  1. Bonjour,
    Cet article m’intĂ©resse beaucoup. La question du pli comme espace infra-mince (conjuguant 2 contraires, 2 oppositions, en une forme, un espace), fait partie de mes prĂ©ocupations de recherches beauxardeuses.
    Sur le lien de paris 8 que vous avez mis, je ne trouve pas les cours qui parlent du pli, mais peut être connaissez-vous un ouvrage entier de Deleuze qui parle de ça ?
    Merci, bonne journée
    Valérie

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Marius Hofstede

mariushofstede

Marius Hofstede

je découpe, tu plies, je m’implique dans la logique du médium, de la feuille et de la séquence architecturée du livre. Auto-réflexivité du graphisme, information complexe ou dialogique à l’ère postmoderne du numérique et de l’absence de centre, d’ailleurs et de paradigme. « Contenu formel » du livre qui se structure et se dissimule, se duplique et se complique tout en gardant une continuité et en gagnant une forme qui est aussi une information.

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Martine Mathijsen

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Martine Mathijsen

Je ne résiste pas, dès lors, à citer Étienne Cliquet, puis à vous livrer deux extraits des cours de Gilles Deleuze qui évoquent avec vie et cabotinage virtuose la question du contour et du pli.

jiminieha

Jiminie Ha

mevisvandeursen

Armand Mevis et Linda Van Deursen

« Ă€ travers l’acte de plier une feuille, je me prĂ©occupe du pliage de toute chose comme l’information et le sens car l’Ă©tymologie du verbe plier renvoie Ă  des termes comme implicite, explicite, appliquĂ©, complexe ou impliquĂ© qui proviennent tous du latin “Plicare”, plier. Â»

« Dès lors, le contour, c’est quoi ? Très intĂ©ressant ça. Le contour, dans la mesure ou forme et fond sont saisis sur le mĂŞme plan, le contour est comme indĂ©pendant de la forme. Le contour est autonome. C’est le contour gĂ©omĂ©trique, il est indĂ©pendant de la forme organique. C’est le contour gĂ©omĂ©trique. En d’autres termes, il vaut pour lui-mĂŞme, pourquoi ? Parce qu’il est la limite commune de la forme et du fond sur le mĂŞme plan. Il est la limite commune de la forme et du fond sur le mĂŞme plan, donc il est autonome, il ne dĂ©pend pas directement de la forme, il ne dĂ©pend pas du fond. Il sĂ©pare et rapporte les deux indissolublement. Il rĂ©unit la forme et le fond et il sĂ©pare la forme et le fond. Il rĂ©unit en sĂ©parant, il sĂ©pare en rĂ©unissant. OĂą rĂ©unit-il et oĂą sĂ©pare t-il ? Sur un seul et mĂŞme plan. Autonomie du contour. Le contour est alors cristallin gĂ©omĂ©trique. Â»

« L’inclusion est la raison de l’inflexion. L’inflexion est la raison de la courbure. Il fallait bien plier les choses pour les mettre dedans. […] Ce qui est pliĂ©, ou si vous prĂ©fĂ©rez ce qui est courbĂ©, puisque l’inflexion nous a paru l’élĂ©ment gĂ©nĂ©tique du pli, ce qui est pliĂ©, ou inflĂ©chi, ou courbĂ© d’une courbure variable, est par lĂ  mĂŞme enveloppĂ© dans quelque chose. […]
EnveloppĂ©, en latin, c’est involvere, ou implicare. ImpliquĂ©, enveloppĂ©, c’est la mĂŞme chose. Implicare, c’est quoi ? C’est l’état du pli qui est enveloppĂ© dans quelque chose, qui est impliquĂ© dans quelque chose. Ce qui est pliĂ© et par la mĂŞme impliquĂ© dans quelque chose. Â»

De haut en bas Marius Hofstede (illustrations 1 et 2, 2008), Martine Mathijsen (illustrations 3 et 4, 2009), Jiminie Ha (2006) et Armand Mevis et Linda Van Deursen (2005).

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